jeudi 15 novembre 2012

Douce France

Oh! Le soleil brille sur notre beau pays ce matin, et je sais de quoi je parle, je traverse tout le pays a bord de l'IDTGV n pour ceux que ça intéresse, en direction de mon merveilleux pays basque….BIARRITZ.
GOSH ce que ça m 'a manqué …. C est un peu la Roll Royce des villes de France en somme. En fait, ce n est plus la France, c est une autre contrée lointaine ou les gens sont…humains. Ouai, ça choque toujours la première fois.
L'odeur des hortensias qui parfument l air ambiant des notre arrivée a la gare, ces hortensias bleus roi, rouges sang, roses bonbon, vert anis, comme ça me rappelle mon enfance ici.
L'air iode, le Palais de l'Impératrice Eugenie ,la Casino, Bellevue, la Chambre d'Amour, la cote des Basques, et cet océan….Toute cette eau que je ne quitte plus jamais du regard et qui me fascine toujours autant.
J aurais vraiment fait les 400 coups ici. 

J'ai commence avec les châteaux de sable ,la chasse aux crevettes et aux crabes, ce qui, vous ne me contredirez pas, n était pas encore très casse-cou quand on me connait un minimum.
J ai passe tellement d'heures dans l'eau, sous les rouleaux des vagues a tenter de sortir de la vivante pour que ma mère ne me tue pas d être morte noyée (?)(je vous jure qu elle l aurait fait), a rester des heures et des heures sur la plage brulante a jouer aux raquettes, a tenter des figures improbables sur mon body, a faire la sirène jusqu a ce que le soleil se couche a l'ouest.
J ai jonche chaque parcelle de rue biarrote, pris la tasse aussi bien dans l eau qu'a l heure du thé auprès de mon grand père (bien meilleure dailleurs),j ai rencontre mille touristes, des surfeurs, des bobos parisiens, des clochards avec qui je riais au petit matin en sortant de boite, je me suis baignée avec mes lunettes de starlettes et grâce a cet excès de zele , j ai fait la rencontre de l un de mes petits copains dans l'eau qui trouvait mon look "pin-up versus lame de fond"très sexy. J ai tape un crawl comme jamais le jour ou j ai aperçu un billet de 10e flotter dans l'eau ,en meme temps qu un mioche qui avait flairé le butin. Je ne sais pas nager le crawl. Mais par contre j' ai une volonté d'acier,a toute épreuve. Le mioche a vite lâche l'affaire en me voyant cumuler une forme de crawl-papillon-nage indienne-brasse pour chopper le billet rose.C est pas tant l appât du gain qui m attirait, c était surtout un défi lancé a moi meme. En relisant ça, a présent, je me rends compte qu aujourd'hui, si c était a refaire, j aurais chopé ce billet avant de le filer a ce petit garçon.Je n'en ai plus besoin.

Biarritz c est aussi les fetes de Bayonne, les fous rires avec Florence, les bêtises entre ados qui veulent a tout prix s'émanciper et filer en douce le soir…Le premier redBull en boite,qui, contre toute attente, m'a donné des ailes. Et la nausée aussi. Nous n'étions pas si différentes qu'aujourd'hui en fin de compte. Nous aimions la vie, nous étions habituées aux coups durs, mais pour cette raison justement, nous profitions mille fois plus de nos vacances ici. Nous connaissions la valeur des choses, et surtout, nous étions conscientes de la chance que nous avions, de pouvoir passer l'ete au bord de la mer. 
Biensur, nous étions disciplinées a une certaine époque. Je ne sais pas si vous avez connu ça, mais pour ma part, je me suis coltinée durant des etes entiers les CAHIERS DE VACANCES. Avec des conjugaisons de verbes en forme de mots croises pour le cote ludique, les problèmes de maths avec le petit dessin humoristique a cote qui va bien & qui ne fait rire personne. Je realise seulement maintenant comme ce fut instructif et important de jouer le jeu.

Et puis, les etes ont défiles, nous avons grandi, et les premiers amours sont nés sur notre plage basque. Nos avons rencontré des Australiens, des Finlandais, des Anglais, des Parisiens, des Espagnols,des tares, des timides, des gentils, des juifs, des musulmans, des salops, des musiciens,des gens géniaux, extra ordinaires. Les vacances quoi! Nous sommes sorties en boite, avons dansé jusqu'à user nos talons,nos chevilles;on riait sans cesse, on parlait un anglais minablissime de la mort, on s en foutait, on rentrait  se coucher quand le soleil se levait, et franchement, nous étions très heureuses.

Biensur, nous étions des petites filles éduquées, au sein d une famille aristo qui ne tolérait ni retards a table,ni cupidité, idioties, ou manque d'éducation ou de respect envers autrui. Et le soir, nous nous transformions en jeune filles délurées,avec un besoin ENORME d'extérioriser toute l'énergie que nous avions gardée en nous durant toute la journée.
Nous étions libres, et nous ne pensions pas encore aux obstacles que la vie mettrait sur nos chemins.Nous savions nous satisfaire de ce que nous avions, et les arrivistes & parvenus qui nous méprisaient, ils nous faisaient rire.

Ici,je reçois un concentre d'amour qui m avait manqué. J'ai repris la sport, j'apprends la couture,je lis, je sors et rencontre de nouvelles personnes, je ne m interdis rien et m autorise tout,je me suis mise a m écouter pour mieux m entendre, et ça me fait du bien.
Evidemment, je suis pas devenue une none -ya des limites a la connerie- je continue d être aussi gaffeuse, et rigolote, et  un peu timbrée , mais ça amuse...

NOTE DE LA REDAC': Je fais un crochet par Paris la semaine prochaine pour qques rdvs importants concernant la musique, je vous demanderai donc de mobiliser TOUTE la pensée positive qui vous anime ,ça pourrait vraiment changer beaucoup de choses.

PS:Merci pour vos comm',vos messages sur FB, c est COOL !!!!!!!

Peace my Sheeps <3 p="p">

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